Le Macintosh Plus mérite vraiment bien son nom. En effet, non seulement Apple corrige, avec ce modèle, les défauts des Macintosh précédents. Mais le dote également de nombreux "plus" par rapport à son prédécesseur (le 512K) qui lui se contentait d'un simple apport en mémoire vive. Le seul moins qu'on puisse lui attribuer est l'absence des logiciels MacWrite et MacPaint jusque là livrés en standard et remplacés par des versions de démos.

Il est désormais "ouvert" avec son port SCSI externe, plus rapide avec sa nouvelle ROM de 128 Ko, son nouveau lecteur de disquettes 800 Ko et sa mémoire extensible à 4 Mo (8 fois celle du 512K). C'est également le premier Macintosh dont on pourra augmenter la mémoire par insertion simple de barettes mémoire. A noter également la diminution du format des connecteurs des ports série (imprimante et modem) qui permettait ainsi de libérer de la place pour le nouveau port SCSI.

Le Macintosh Plus grâce à son ouverture, sa puissance et son nouveau clavier équipé d'un pavé numérique intégré (plus professionel), gagnera en masse le marché de l'entreprise qui faisait tant défaut à ses prédécesseurs. Sa grande capacité mémoire fit également apparaître de nouveaux types d'applications, plus élaborées, comme l'intégré Jazz de Lotus, le tableur Excel de Microsoft et le gestionnaire de fichiers 4ème Dimension d'ACI.

Au moment de la sortie du Macintosh SE (en mars 1987), le Macintosh Plus se vêtira d'une robe "platinum" en lieu et place du beige.

Le Macintosh Plus restera la machine dont la période de commercialisation fut la plus longue à ce jour.